Bagare de princesses. La reine vas devenir folle.

Tout avait commencé comme une journée habituelle pour Andromeda, comme tous les matins elle s’était levée, avait pris sa douche rejointe par son mari qui s’était levé quelques minutes après elle, elle avait ensuite, repasser sa chemise pour la journée – monsieur Tonks étant incapable ou presque de le faire sans laisser de faux plis – préparer le petit déjeuner et le déjeuner de son mari, avait fait la vaisselle et le ménage et pour finir elle avait donné quelques leçon d’anglais et de mathématiques à sa fille. En somme c’était une journée comme toutes les autres qui avait commencé. En vérité, la journée s’était déroulée comme d’habitude jusqu’à quatorze heures. Son mari avait appelé à midi comme chaque jour et alors qu’elle s’apprêtait à emmener Dora au parc c’est là que la journée sortie de sa routine habituelle.

Si elle c’était attendue à cela ? Absolument pas. Recevoir des nouvelles de sa mère depuis tellement de temps était déjà un évènement en soi mais qu’elle lui donne rendez-vous en plus ?! Un instant la jeune femme se demanda si elle n’avait pas rêvé l’apparition de ce patronus… Elle y pensa tout le temps que sa fille jouait dans le parc. Assise sur un banc à la regarder faire du toboggan et de la balançoire, la jeune maman n’arrivait pas à croire qu’après toutes ces années sa mère lui adresse à nouveau la parole, gentiment, comme par le passé. Peut-être était-ce un piège ? Au fond Andromeda n’y croyait, sa mère ne lui ferait pas ça. Bellatrix oui, mais pas sa mère. Elles avaient été si proches par le passé, sa mère ne lui ferait jamais de mal. Irait-elle n’irait-elle pas ? Telle fut la grande question qu’Andromeda se posa une grande partie de l’après-midi.

Finalement, elle se décida vers dix-sept heures, elle irait, peut-être serait-ce là sa chance de concrétiser cet espoir qu’elle entretenait depuis sept ans. Se réconcilier avec sa famille. Oh bien sur elle n’y croyait pas trop mais sa mère l’avait quand même appelé ma chérie et mon ange… Peut-être que… Elle verrait bien et si ça tournait mal elle n’aurait qu’à transplaner à la maison et le problème serait réglé. Cependant un petit problème se posait. Elle avait rendez-vous avec sa mère à la Tête de Sanglier à vingt et une heure mais ce soir-là, Ted devait aller à un match de football avec Edgar et Gabrielle était de garde à Ste Mangouste. Il n’y aurait donc personne pour garder Nymphadora et comme elle ne voulait pas compromettre la soirée de son époux et le faire s’inquiéter pour rien elle choisit de ne rien lui dire. Elle emmènerait Dora avec elle, cela ferait l’occasion de présenter la petite à sa grand-mère et vice versa. De toute manière ça ne durerait pas longtemps… Enfin sans aucun doute.

Elle fut pensive toute la soirée mais Ted trop euphorique par son match ne s’en rendit pas compte. C’est vers dix-neuf heures trente qu’elle commença à se préparer et à préparer sa fille. Elle lui mit une petite robe pastel avec des collants blanc et de petites chaussures vernies, la coiffa soigneusement en la priant de ne pas se décoiffer et alla se préparer elle-même. Elle fit sobre, une robe violette mettant en valeur ses formes, des petits talons, des perles au cou et aux oreilles et les cheveux relevés.

A Vingt heures trente elles étaient prêtes. Meda ayant horreur d’être en retard arriva donc au point de rendez-vous pile à l’heure. La boule au ventre, elle entra de le bar en serrant plus qu’elle ne l’aurait voulu la main de sa fille. Scrutant rapidement la salle, elle ne mit pas longtemps à repérer sa mère. Toujours aussi belle, d’un pas mal assurer et le cœur battant la chamade elle s’approcha de la table où Druella Black s’était installée et c’est la voix légèrement tremblante et un mince mais sincère sourire aux lèvres qu’elle s’adressa à sa mère.

« Bonsoir maman. Je suis contente de te voir. »

Que dire d’autre ? Lui demander comment vas-tu depuis tout ce temps ? Non certainement pas, trop pathétique, trop… superflu pour l’occasion.

« Nymphadora ? Dis bonsoir à grand-mère Black s’il te plait. » Dit-elle en dévoilant sa fille qui se cachait derrière sa jambe, impressionnée et perdue. « Maman, je te présente Nymphadora Tonks, ta petite fille… »